René Baret est né en 1898 dans les Vosges et a exercé toute sa carrière comme employé de la préfecture des Vosges. Dès 1920, il travaille en parallèle pour le Journal L’Union Républicaine. Très engagé au sein de clubs sportifs spinaliens, c’est tout naturellement qu’il rédige des chroniques autour de ce domaine. La culture occupe également une place de choix dans l’écriture journalistique de René Baret. En effet, il s’intéresse de près à la vie culturelle de sa région, nouant notamment une amitié avec Maurice Pottecher et devenant un fervent admirateur du Théâtre du Peuple de Bussang (Vosges). En 1948, il publie même un texte intitulé Une vie… Maurice Pottecher et le Théâtre du Peuple de Bussang dont les bénéfices sont au profit de la compagnie.
René Baret écrit également des poèmes, des pièces de théâtre et des nouvelles. Il publie quelques ouvrages sous le nom de plume Goëry Coquart, personnage du roman éponyme de l’écrivain régionaliste spinalien, René Perrout. Parmi ses publications, on dénombre Fleurs de nos épines, recueil poétique qui réunit des textes de Baret, Robert Javelet et du chanoine Lacourt. René Baret a, par ailleurs, reçu une distinction de l’Académie des Jeux floraux de Toulouse pour son recueil de poésie Les chants du faune qui magnifie la beauté de la nature et célèbre la vie paysanne.
René Baret décède le 15 mars 1982 à Épinal. Frédéric Pottecher, neveu de son ami Maurice Pottecher, lui rend un émouvant hommage dans La Liberté de l’Est du 18 mars 1982.
–Fleurs de nos épines (1960)
–Le sonneur de Saint-Maurice (1929)
René Baret a légué à la bibliothèque d’Épinal ses archives littéraires ainsi que sa bibliothèque constituée essentiellement d’ouvrages littéraires des 19e et 20e siècles. Le fonds est entré dans les collections spinaliennes en 1982 quelques mois après son décès.
Le fonds comporte de nombreux poèmes tapuscrits de René Baret, dont certains publiés dans Fleurs de nos épines. On y trouve également quelques tapuscrits de textes en prose publiés dans la revue l’École vosgienne.
Féru de théâtre, René Baret s’est aussi essayé à l’écriture de pièces. Ainsi dans le fonds, on trouve quelques tapuscrits de pièces de théâtre accompagnés parfois de croquis de mise en scène et de leurs programmes, lorsqu’ils ont été joués.
Un dossier plus personnel contient de la correspondance avec des lettres de Maurice Pottecher et de son épouse, Georgette Cammée, qui signe Tante Camme.