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Schweitzer, un humaniste engagé
Claire et Yvan Goll : amour, passion et surréalisme.
Survivant d’une catastrophe linguistique, Conrad Winter et l’engagement pour le dialecte
Denis Diderot, Père de l’Encyclopédie…mais pas que !
Henri Vendel, auteur et bibliothécaire engagé
Jeanne Mélin, femme de lettres pacifiste et féministe
Louis Dumur, une plume au service de la France
Marie-Louise Gillet, poétesse et chroniqueuse de la vie ouvrière
Maurice Barrès, homme politique et écrivain
Barrès, « La terre et les morts »
René-Nicolas Ehni, l’irrévérence de la langue
Madame Suzanne Briet
Yvette Lundy, résistante marnaise
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Maurice
1862-1923
Maurice Barrès, homme politique et écrivain
Papiers de Maurice Barrès (1862-1923)
sommaire
présentation de l'auteur
présentation du fonds
lieu de conservation
galerie
informations
Présentation de l'auteur
Corps du texte

Né le 17 août 1862 à Charmes (Vosges), Maurice Barrès, parallèlement à sa carrière d’écrivain prolifique qui lui assure un succès précoce, se lance dans la politique. Boulangiste en contestation de l’ordre établi, il est élu député de Nancy en 1889. Lors de l’affaire Dreyfus (1894-1906), il se place dans le camp des antidreyfusards et s’érige parmi les chefs de file, tant il craint la désintégration de la communauté nationale et nourrit un sentiment revanchiste contre les Allemands au lendemain de la guerre de 1870-1871. Dès lors, sa pensée s’oriente vers un nationalisme traditionaliste, qui habille ses œuvres certes littéraires mais non moins politiques. En 1894, afin de défendre ses idées, il fonde son propre journal, La Cocarde.
À la suite de l’affaire Dreyfus, il ne quitte plus la scène politique, assumant la présidence de la Ligue de la patrie française puis celle de la Ligue des patriotes. L’année 1906 lui apporte la consécration politique et littéraire grâce à une double élection comme député de Paris, siège qu’il occupe jusqu’à sa mort, et comme membre de l’Académie française.
Dans le sillage de la loi de Séparation des Églises et de l’État (1905), Barrès s’engage également dans de vigoureuses campagnes en faveur de la protection du patrimoine religieux. Ces vibrants plaidoyers seront réunis dans un ouvrage paru à la veille de la guerre, La Grande Pitié des églises de France (1914).
Pendant la Grande Guerre, il concourt activement à la propagande. Dans les pages de L’Écho de Paris, il décrit chaque jour, quatre années durant, les combats avec force détails, voire passion, animé par l’esprit de revanche contre l’Allemagne impériale pangermaniste. Dès la fin de l’année 1914, convaincu par le général Boëlle (1850-1942) et suivant sa conduite patriotique de toujours, il plaide pour la création d’une décoration récompensant les soldats à la conduite exceptionnelle et auteurs d’un exploit particulier. Le 2 avril 1915, après d’âpres discussion et un projet porté par Émile Driant (1855-1916) devant l’Assemblée nationale, la loi est votée : la Croix de guerre 1914-1918 est née.
Maurice Barrès meurt le 4 décembre 1923, à l’âge de 61 ans, dans sa demeure de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) et bénéficie de funérailles nationales en présence notamment des anciens présidents de la République Alexandre Millerand (1859-1942) et Raymond Poincaré (1860-1934), ainsi que de membres de l’Académie française tel le maréchal Foch (1851-1929). Il est enterré au cimetière de son village natal vosgien, à Charmes.

Bibliographie sélective
Le culte du moi :

Sous l’œil des barbares (1888) : se procurer cet ouvrage / accéder à cet ouvrage dans Gallica
Un homme libre (1889) : se procurer cet ouvrage / accéder à cet ouvrage dans Gallica
Le jardin de Bérénice (1891) : se procurer cet ouvrage / accéder à cet ouvrage dans Gallica

Le roman de l’énergie nationale :
Les déracinés (1919) : se procurer cet ouvrage / accéder à cet ouvrage dans Gallica
L’appel au soldat (1900) : se procurer cet ouvrage / accéder à cet ouvrage dans Gallica
-Leurs figures (1902) : se procurer cet ouvrage / accéder à cet ouvrage dans Gallica

Les bastions de l’Est :  
Alsace-Lorraine (1906) : se procurer cet ouvrage / accéder à cet ouvrage dans Gallica
Au service de l’Allemagne (1906) : se procurer cet ouvrage / accéder à cet ouvrage dans Gallica
Colette Baudoche. Histoire d’une jeune fille de Metz (1918) : se procurer cet ouvrage / accéder à cet ouvrage dans Gallica
Le Génie du Rhin (1921) : se procurer cet ouvrage / accéder à cet ouvrage dans Gallica
La colline inspirée (1913) : se procurer cet ouvrage / accéder à cet ouvrage dans Gallica
Du sang, de la volupté et de la mort (1913) : se procurer cet ouvrage / accéder à cet ouvrage dans Gallica
– 1914-1916. La Bataille sous Nancy (1916) : se procurer cet ouvrage / accéder à cet ouvrage dans Gallica
Les Diverses familles spirituelles de la France (1917) : se procurer cet ouvrage / accéder à cet ouvrage dans Gallica
Un jardin sur l’Oronte (1922) : se procurer cet ouvrage 

Présentation du fonds
Corps du texte

Ces quelques pièces, classées en 1 J 1731, présentent une importante correspondance (66 lettres manuscrites et tapuscrites) de Maurice Barrès adressées à Henry Cochin (1854-1926), homme politique et ami. Les sujets de ces échanges portent essentiellement sur la littérature et la Grande Guerre : dommages de guerre, dévastation des églises et soutien financier, régions envahies, décoration de la Croix de guerre, Ligue des patriotes fondée par Paul Déroulède, etc.
Le fonds documente également, dans une moindre mesure, les relations amicales entretenues par la famille Barrès, son fils Philippe (1896-1975) et son épouse Paule. Cette dernière, par le biais de quelques missives, présente le projet d’une édition des lettres de Maurice Barrès, cherchant à rassembler sa correspondance.
Enfin, ces pièces d’archives sont complétées par le faire-part annonçant les funérailles de Maurice Barrès en la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 8 décembre 1923, ainsi que par deux articles hommages dont l’un est paru dans L’Écho de Paris, titre de presse dans lequel Maurice Barrès joua de sa plume dès 1914.

Lieu de conservation
Meurthe-et-Moselle. Archives départementales
2 rue J.-B. Thiéry-Solet 54052 Nancy
À découvrir dans la même ville

Archives municipales. Nancy, Meurthe-et-Moselle  Voir le site
3 rue Henri-Bazin 54000 Nancy


Bibliothèque municipale. Nancy, Meurthe-et-Moselle  Voir le site
43 Rue Stanislas 54000 Nancy


Meurthe-et-Moselle. Archives départementales  Voir le site
2 rue J.-B. Thiéry-Solet 54052 Nancy

Galerie
Portrait de Maurice Barrès, Prillot frères, 1907. Source : Limédia Galeries, Bibliothèques-Médiathèques de Metz, FIE S20 0062. Crédit photographique : Archives départementales de Meurthe-et-Moselle.

Portrait de Maurice Barrès, Prillot frères, 1907. Source : Limédia Galeries, Bibliothèques-Médiathèques de Metz, FIE S20 0062. Crédit photographique : Archives départementales de Meurthe-et-Moselle.
Envoi de 10 cartes postales, dont deux sont écrites au verso, illustrant des passages de La Colline inspirée repris en légende, édition du Pays lorrain et de la Revue lorraine illustrée : château de « Vaudémont », « Croix de Marguerite de Gonzague », « Saxon », « le cimetière de Vaudémont et la tour de Brunehaut », « le plateau de Sion », « l’église de Vaudémont et les ruines du château », « l’hermaphrodite de Sion (musée d’Épinal) », « la Vierge de Sion », « intérieur de la chapelle de Sion », « stèles de Rosmertha » (5 août 1913). Crédit photographique : Archives départementales de Meurthe-et-Moselle.

Envoi de 10 cartes postales, dont deux sont écrites au verso, illustrant des passages de La Colline inspirée repris en légende, édition du Pays lorrain et de la Revue lorraine illustrée : château de « Vaudémont », « Croix de Marguerite de Gonzague », « Saxon », « le cimetière de Vaudémont et la tour de Brunehaut », « le plateau de Sion », « l’église de Vaudémont et les ruines du château », « l’hermaphrodite de Sion (musée d’Épinal) », « la Vierge de Sion », « intérieur de la chapelle de Sion », « stèles de Rosmertha » (5 août 1913). Crédit photographique : Archives départementales de Meurthe-et-Moselle.
Notes de Maurice Barrès quant à l’inauguration du monument élevé à la mémoire de Lamartine à Bergues (Nord) le 21 septembre 1913 (Charmes, septembre 1913). Crédit photographique : Archives départementales de Meurthe-et-Moselle.

Notes de Maurice Barrès quant à l’inauguration du monument élevé à la mémoire de Lamartine à Bergues (Nord) le 21 septembre 1913 (Charmes, septembre 1913). Crédit photographique : Archives départementales de Meurthe-et-Moselle.
Importante correspondance de Maurice Barrès avec Henry Cochin, homme politique et ami (1911-vers 1923). Crédit photographique : Archives départementales de Meurthe-et-Moselle.

Importante correspondance de Maurice Barrès avec Henry Cochin, homme politique et ami (1911-vers 1923). Crédit photographique : Archives départementales de Meurthe-et-Moselle.
Projet de publication après décès de la correspondance de Maurice Barrès par Paule Barrès (24 janvier 1925). Crédit photographique : Archives départementales de Meurthe-et-Moselle.

Projet de publication après décès de la correspondance de Maurice Barrès par Paule Barrès (24 janvier 1925). Crédit photographique : Archives départementales de Meurthe-et-Moselle.
Projet de publication après décès de la correspondance de Maurice Barrès par Paule Barrès (24 janvier 1925). Crédit photographique : Archives départementales de Meurthe-et-Moselle.

Projet de publication après décès de la correspondance de Maurice Barrès par Paule Barrès (24 janvier 1925). Crédit photographique : Archives départementales de Meurthe-et-Moselle.
Faire-part annonçant les funérailles de Maurice Barrès en la cathédrale Notre-Dame de Paris, le samedi 8 décembre 1923. Crédit photographique : Archives départementales de Meurthe-et-Moselle.

Faire-part annonçant les funérailles de Maurice Barrès en la cathédrale Notre-Dame de Paris, le samedi 8 décembre 1923. Crédit photographique : Archives départementales de Meurthe-et-Moselle.
Informations
Le catalogue est-il en ligne ?
Non mais nous disposons d'un inventaire papier

Lien(s) vers un ou des autres fonds du même producteur conservé(s) dans une autre institution

-Un autre fonds Maurice Barrès est conservé à la médiathèque Verlaine de Metz. 
-Archives départementales des Vosges. 220 J : Collection de lettres de Maurice Barrès (lien)
-Archives nationales. 454 AP – Fonds de la Société des gens de lettres
-Bibliothèque de l’Institut de France. Ms 4701-4706, Ms 4709, Ms 4712-4713, MS 4718, Ms 7224-7231 et Ms 7699 : lettres de Maurice Barrès et d’Anna de Noailles.   
-Société d’histoire de la Lorraine et du Musée lorrain : correspondance de Maurice Barrès avec Charles Sadoul (non cotée, voir Philippe Alexandre, « Maurice Barrès et Charles Sadoul. Une correspondance – Une amitié lorraine », Le Pays lorrain, vol. 104, n°2, juin 2023, p. 148-158)  

Numérisation
Lien de la numérisation

Limédia Galerie propose quelques documents numérisés

Lieux de mémoire sur le territoire en lien avec l’auteur

-81 noms de rues, dont 46 se trouvent à proximité de ses terres natales
-Plusieurs établissements scolaires dont : école maternelle Maurice Barrès à Richardménil (Meurthe-et-Moselle), collège Maurice Barrès à Verdun (Meuse), école primaire Maurice Barrès à Saulxures-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle).
-Monument Barrès sur la colline de Sion (Meurthe-et-Moselle).
« Le 23 septembre 1928 est inauguré le monument Barrès sur la colline de Sion, en présence de Henry Bordeaux, du président du Conseil Raymond Poincaré, et du maréchal Lyautey. Sur les différentes faces sont gravées trois citations de Barrès :
« L’horizon qui cerne cette plaine, c’est l’horizon qui cerne toute vie. Il donne une place d’honneur à notre soif d’infini en même temps qu’il nous rappelle nos limites » (La colline inspirée).
« Honneur à ceux qui demeurent dans la tombe les gardiens et les régulateurs de la cité » (Le mystère en pleine lumière).
« Au pays de la Moselle, je me connais comme un geste du terroir, comme un instant de son éternité, comme l’un des décrets que notre race, à chaque saison laisse émerger en fleur et si j’éprouve assez d’amour, c’est moi qui deviendrai son cœur. » (Les amitiés françaises) ».
-Le 7 juillet 1927, une plaque commémorative est inaugurée sur la façade du 38 rue de la Ravinelle à Nancy où Barrès habita une modeste chambre lorsqu’il était étudiant, de novembre 1880 à juillet 1882.
-L’association Mémoire de Barrès (Culture et Patrimoine du pays de Charmes) organise tous les deux ans le Prix Maurice-Barrès. Association Maurice-Barrès, B.P. 62, 88130 Charmes. 
Maison de Maurice Barrès à Charmes
-Plaque commémorative sur sa maison natale à Charmes, tombe au cimetière de Charmes 

Schweitzer, un humaniste engagé
Claire et Yvan Goll : amour, passion et surréalisme.
Survivant d’une catastrophe linguistique, Conrad Winter et l’engagement pour le dialecte
Denis Diderot, Père de l’Encyclopédie…mais pas que !
Henri Vendel, auteur et bibliothécaire engagé
Jeanne Mélin, femme de lettres pacifiste et féministe
Louis Dumur, une plume au service de la France
Marie-Louise Gillet, poétesse et chroniqueuse de la vie ouvrière
Maurice Barrès, homme politique et écrivain
Barrès, « La terre et les morts »
René-Nicolas Ehni, l’irrévérence de la langue
Madame Suzanne Briet
Yvette Lundy, résistante marnaise
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Littératuresque