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Schweitzer, un humaniste engagé
Claire et Yvan Goll : amour, passion et surréalisme.
Survivant d’une catastrophe linguistique, Conrad Winter et l’engagement pour le dialecte
Denis Diderot, Père de l’Encyclopédie…mais pas que !
Henri Vendel, auteur et bibliothécaire engagé
Jeanne Mélin, femme de lettres pacifiste et féministe
Louis Dumur, une plume au service de la France
Marie-Louise Gillet, poétesse et chroniqueuse de la vie ouvrière
Maurice Barrès, homme politique et écrivain
Barrès, « La terre et les morts »
René-Nicolas Ehni, l’irrévérence de la langue
Madame Suzanne Briet
Yvette Lundy, résistante marnaise
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Denis
1713-1784
Denis Diderot, Père de l’Encyclopédie…mais pas que !
Collection Denis Diderot (1713-1784)
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lieu de conservation
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informations
Présentation de l'auteur
Corps du texte

Traducteur, dramaturge, romancier, critique d’art et philosophe, Diderot contribue avec un certain génie au mouvement des Lumières par son érudition et son esprit critique.
Il naît le 5 octobre 1713 à Langres ; son père est maître coutelier à l’enseigne de la Perle. Diderot use ses fonds de culotte sur les bancs du collège des Jésuites de Langres. Puis en 1728, il se rend à Paris pour achever sa formation et obtenir le titre de « maître es arts ».
Menant une vie qu’on qualifiera de « bohème », il exerce plusieurs activités. Il enseigne les mathématiques, travaille chez un procureur et traduit de l’anglais plusieurs ouvrages.
En 1746, il publie anonymement Les pensées philosophiques, ouvrage condamné dès sa sortie par le Parlement. Diderot se voit confier conjointement la traduction d’une encyclopédie anglaise dont le travail évolue rapidement, avec la collaboration de Jean Le Rond D’Alembert (1717-1783), vers la rédaction de la future Encyclopédie.
Emprisonné en 1749 pour la Lettre sur les aveugles dans laquelle Diderot expose son athéisme, il diffusera ses théories les plus controversées de manière indirecte et voilée.
Diderot s’inscrit par ses écrits philosophiques et scientifiques dans le courant matérialiste. En intégrant les progrès accomplis en anatomie, en biologie et en biochimie, il se différencie néanmoins de ses contemporains.
Diderot prolonge ses idées philosophiques dans ses contes et romans.

Bibliographie sélective

-Les Bijoux indiscrets (1748) : se procurer cet ouvrage  / accéder à l’ouvrage dans Gallica 
La Religieuse (1760-1780) : se procurer cet ouvrage  / accéder au manuscrit  dans Gallica
Les deux amis de Bourbonne (1770) : se procurer cet ouvrage 
-Entretien d’un père avec ses enfants (1770-1772) : se procurer cet ouvrage 
Supplément au Voyage de Bougainville (1772) : se procurer cet ouvrage / accéder à l’ouvrage sur E-rara
Le neveu de Rameau (1761-1782) : se procurer cet ouvrage / accéder à l’ouvrage dans Gallica
Jacques le Fataliste (1765-1780) : se procurer cet ouvrage / accéder à l’ouvrage dans Gallica

Présentation du fonds
Corps du texte

Le fonds d’archives littéraires consacré à Denis Diderot se compose de sept lettres autographes et d’une pièce de théâtre imprimée mais annotée de la même du philosophe langrois.
Les lettres autographes ont été achetées entre 1983 et 1993. Le destinataire est inconnu pour deux d’entre elles. Quatre lettres sont adressées respectivement à Maupertuis, La Condamine et Le Breton. La lettre datée du 3 juin 1773 s’adresse à Jacques-André Naigeon (1735-1810). Denis Diderot rédige ce que l’on appelle son testament littéraire. Il se résout à l’âge de soixante ans à répondre à l’invitation de Catherine II de se rendre à Saint-Pétersbourg. Avant de partir il lègue ses manuscrits à Naigeon, lui laissant « le soin d’arranger, de revoir et de publier tout ce qui lui paraîtra ne devoir nuire ni à [sa]mémoire, ni à la tranquillité de personne ».

Ce fils de coutelier avait l’habitude de « remettre sur le métier son ouvrage ». Ainsi la pièce Est-il bon? Est-il méchant ? avant de connaître sa version définitive s’est intitulée La pièce et le prologue.
Un des 2 exemplaires imprimés de cette pièce est conservé à Langres. Ce petit ouvrage de 76 pages contient des corrections et des ajouts de la main de Diderot, dont une scène supplémentaire.
Ce livre provient du bibliophile Martineau de Soleinne (1784-1842). Le dernier propriétaire, Hippolyte Walferdin (1795-1880), langrois, qui collabore à l’éditions Brière des œuvres de Diderot, en fait don en 1879 à la bibliothèque.

Lieu de conservation
Médiathèque Marcel-Arland. Langres. Haute-Marne
4 Rue du Cardinal de la Luzerne 52200 Langres
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Médiathèque Marcel-Arland. Langres. Haute-Marne  Voir le site
4 Rue du Cardinal de la Luzerne 52200 Langres

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« Lettre autographe de Denis Diderot à J.A. Naigeon, datée du 3 juin 1773 .- Testament littéraire de Diderot avant son départ pour la Russie. »

« Lettre autographe de Denis Diderot à J.A. Naigeon, datée du 3 juin 1773 .- Testament littéraire de Diderot avant son départ pour la Russie. »
Informations
Lien vers la notice de fonds du répertoire du CCFr
https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/006FRFONDS-522696201-1448
Le catalogue est-il en ligne ?
Oui

Lien vers le catalogue en ligne
https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMBPF-522696201-01a
Lieux de mémoire sur le territoire en lien avec l’auteur

-Maison natale au numéro 9 de la place qui porte aujourd’hui son nom à Langres.

Maison des Lumières-Denis-Diderot : musée consacré au philosophe et encyclopédiste Denis Diderot, natif de Langres. Lien : https://www.musees-langres.fr/maison-des-lumieres-denis-diderot

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