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André Dhôtel, écrivain du merveilleux quotidien
Arthur Rimbaud, le dynamiteur de la poésie française
Denis Diderot, Père de l’Encyclopédie…mais pas que !
Rainer Maria Rilke, une amitié alsacienne
Maurice Barrès, homme politique et écrivain
Barrès, « La terre et les morts »
Maurice Constantin-Weyer, l’esprit du Grand Nord
Verlaine, le Prince des poètes
Paule Régnier, célébrité oubliée
Pierre Pelot, écrivain prolifique
Pol Neveux, « l’écrivain délicieux que j’admire »
Le fonds Wolfgang von Goethe de la Bnu de Strasbourg
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André
1900-1991
André Dhôtel, écrivain du merveilleux quotidien
Archives d'André Dhôtel (1900-1991)
sommaire
présentation de l'auteur
présentation du fonds
lieu de conservation
galerie
informations
Présentation de l'auteur
Corps du texte

Né à Attigny (Ardennes) le 1er septembre 1900, André Dhôtel y reste jusqu’à l’âge de 6 ans lorsque son père est nommé commissaire-priseur à Autun (Saône-et-Loire). Les souvenirs de cette époque sont retranscrits Terres de mémoire (1979) ou L’école buissonnière (1984). Il retourne voir régulièrement ses grands-parents dans les Ardennes, à Saint-Laurent. Il y explore la nature environnante et les paysages ardennais. Son œuvre littéraire est également marquée par son goût pour la nature. En 1918 il est surveillant au collège Sainte-Barbe de Paris avec le futur chansonnier Raymond Souplex et prépare une licence de philosophie. En 1921, il fonde avec Marcel Arland, rencontré lors de son service militaire, la revue Aventure. En 1924, il est nommé professeur à l’Institut supérieur d’études françaises d’Athènes. Ses quatre années en Grèce marquent son œuvre littéraire puisqu’on y retrouve des personnages grecs et des expressions hellénophiles, il écrit d’ailleurs quatre romans sur le monde hellénique. Il publie ses premiers textes poétiques à son retour en France en 1928 et son premier roman, Campements, est imprimé en 1930. Deux ans plus tard, il épouse Suzanne Laurent et leur fils François naît en 1933. En parallèle, André Dhôtel a du mal à convaincre les éditeurs entre 1930 et 1940. La dépression marque aussi cette période d’autant plus qu’il n’obtient pas les postes de professeur souhaités, à Paris ou sa banlieue.
Grâce à son ami Jean Paulhan, il publie Le village pathétique et exerce à Coulommiers en 1943. Il publie alors au rythme d’un roman par an et participe à la création de la revue 84. Il reçoit le prix Sainte-Beuve pour son roman David, paru en 1947.
En juillet-août 1947, Jean Dubuffet peint son portrait, qu’il intitule Dhôtel nuancé d’abricot. Il fait la connaissance en 1949 de Jean Follain, avec qui il restera ami jusqu’à la mort de ce dernier en 1971. Il reçoit la consécration avec le prix Femina attribué en 1955 pour Le Pays où l’on n’arrive jamais, le Grand prix de littérature pour Les Jeunes en 1960, le Grand prix de littérature de l’Académie française en 1974 pour Le Couvent des pinsons, et le Grand prix national des Lettres pour le roman Les Disparus en 1975.
Après sa retraite de l’enseignement, il va habiter à Paris et se construit une maison de vacances à Saint-Lambert-et-Mont-de-Jeux, à quelques kilomètres de sa ville natale d’Attigny. Cette dernière l’honore en 1984 du titre de citoyen d’honneur.
André Dhôtel meurt le 22 juillet 1991 dans le 15e arrondissement de Paris, un an jour pour jour après son épouse, aux côtés de laquelle il est inhumé dans le cimetière de la Ville basse de Provins.

Bibliographie sélective

ROMANS
Le Village pathétique (1943)
-David (1948) : se procurer cet ouvrage
Ce lieu déshérité (1949) : se procurer cet ouvrage
L’Homme de la scierie (1950) : se procurer cet ouvrage
Les Premiers Temps (1953) : se procurer cet ouvrage
Le Pays où l’on n’arrive jamais (1955) : se procurer cet ouvrage
Mémoires de Sébastien (1955) : consulter des extraits dans Gallica
Le Neveu de Parencloud (1960) : consulter des extraits dans Gallica
Ma chère âme (1961) : se procurer cet ouvrage
Pays natal (1966) : se procurer cet ouvrage
Le Soleil du désert (1973) : se procurer cet ouvrage
Les Disparus (1976) : se procurer cet ouvrage

NOUVELLES, RÉCITS, CONTES
Ce jour-là (1947) : se procurer cet ouvrage
L’Île aux oiseaux de fer (1956) : se procurer cet ouvrage
Les Voyages fantastiques de Julien Grainebis (1957)
Les Lumières de la forêt (1964)
Histoire sentimentale (2022) : se procurer cet ouvrage

POEMES
Le Petit Livre clair (1928)
La Vie passagère (1978)
Poèmes comme ça (2000) : se procurer cet ouvrage

ESSAIS
L’œuvre logique de Rimbaud (1933)
Rimbaud et la révolte moderne (1951)

Présentation du fonds
Corps du texte

Les archives de cet Ardennais amoureux de la nature sont entrées aux Archives départementales des Ardennes entre 2019 et 2021 grâce aux dons réalisés par son fils François Dhôtel. Le fonds comporte entre autres des notes préparatoires, des notes personnelles, des notes philosophiques, des manuscrits, des textes sur des sujets variés comme Vouziers, Rimbaud, des textes critiques, des poèmes, des correspondances. Ce fonds est conservé en sous-série 144J.
Parmi les différentes collectes de documents originaux, 39 manuscrits ont été rétrocédés par la Bibliothèque universitaire d’Angers où ils étaient jusqu’alors conservés.
André Dhôtel se qualifiait de « fainéant » car il écrivait ses romans le matin, assis dans son lit. Il écrivait à la plume, puis au stylo, bleu ou noir, sur des cahiers d’écolier, le plus souvent de 96 pages. Par exemple, pour le manuscrit du Pays où l’on n’arrive jamais, on trouve un ensemble de dix cahiers d’écolier numérotés de 1 à 10 en chiffres romains, chacun d’eux comportant aussi des numéros de pages en continu, de 1 à 448. André Dhôtel n’écrivait qu’à droite du cahier, la page de gauche étant réservée aux ajouts et corrections. Parfois, quelques indications de traits de caractère des personnages peuvent encore y être mentionnées. Une fois le manuscrit achevé, son épouse le tapait à la machine à écrire. La publication finale chez l’éditeur correspondait exactement au manuscrit original.

Lieu de conservation
Archives départementales. Charleville-Mézières, Ardennes
10 porte de Bourgogne 08000 Charleville-Mézières
À découvrir dans la même ville

Archives départementales. Charleville-Mézières, Ardennes  Voir le site
10 porte de Bourgogne 08000 Charleville-Mézières


Médiathèque Voyelles. Charleville-Mézières, Ardennes  Voir le site
2 place Jacques Félix 08000 Charleville-Mézières


Musée Arthur Rimbaud, Médiathèque Voyelles, Charleville-Mézières, Ardennes  Voir le site
2 place Jacques Felix 08000 Charleville-Mézières

À visiter à proximité
Galerie
Manuscrit Le pays où l'on arrive jamais. Crédit photographique : Conseil départemental des Ardennes, Fonds André Dhôtel 144 J

Manuscrit Le pays où l'on arrive jamais. Crédit photographique : Conseil départemental des Ardennes, Fonds André Dhôtel 144 J
Manuscrit Les chemins du long voyage. Fonds André Dhôtel 144 J. Crédit photographique : Interbibly.

Manuscrit Les chemins du long voyage. Fonds André Dhôtel 144 J. Crédit photographique : Interbibly.
Couverture du roman Le pays où l'on arrive jamais, P. Horay, 1995.
Crédit photographique : Conseil départemental des Ardennes, LDA/19

Couverture du roman Le pays où l'on arrive jamais, P. Horay, 1995.
Crédit photographique : Conseil départemental des Ardennes, LDA/19
Manuscrit Le pays où l'on arrive jamais. Crédit photographique : Conseil départemental des Ardennes, Fonds André Dhôtel 144 J

Manuscrit Le pays où l'on arrive jamais. Crédit photographique : Conseil départemental des Ardennes, Fonds André Dhôtel 144 J
Portrait d'André Dhôtel. Source : Conseil départemental des Ardennes, Fonds André Dhôtel 144 J

Portrait d'André Dhôtel. Source : Conseil départemental des Ardennes, Fonds André Dhôtel 144 J
Manuscrit d'André Dhôtel. Crédit photographique : Interbibly.

Manuscrit d'André Dhôtel. Crédit photographique : Interbibly.
Portrait d’André Dhôtel. Crédit photographique : Philippe Duplayé

Portrait d’André Dhôtel. Crédit photographique : Philippe Duplayé
Détail d’un manuscrit du fonds Dhôtel. Crédit photographique : Interbibly.

Détail d’un manuscrit du fonds Dhôtel. Crédit photographique : Interbibly.
Première page du manuscrit Le pays où l'on arrive jamais. Fonds André Dhôtel 144 J. Crédit photographique : Interbibly.

Première page du manuscrit Le pays où l'on arrive jamais. Fonds André Dhôtel 144 J. Crédit photographique : Interbibly.
Manuscrit Le pays où l'on arrive jamais. Fonds André Dhôtel 144 J. Crédit photographique : Interbibly.

Manuscrit Le pays où l'on arrive jamais. Fonds André Dhôtel 144 J. Crédit photographique : Interbibly.
Manuscrit Le pays où l'on arrive jamais. Fonds André Dhôtel 144 J. Crédit photographique : Interbibly.

Manuscrit Le pays où l'on arrive jamais. Fonds André Dhôtel 144 J. Crédit photographique : Interbibly.
Informations
Le catalogue est-il en ligne ?
Oui

Lien vers le catalogue en ligne
https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMNOV-081055101-wHA
Lieux de mémoire sur le territoire en lien avec l’auteur

-La maison de vacances à Saint-Lambert-et-Mont-de-Jeux, à quelques kilomètres de sa ville natale Attigny (Ardennes), Après sa mort, Saint-Lambert-et-Mont-de-Jeux baptise sa rue principale « rue André-Dhôtel ».
-La maison (détruite en 1914-18 puis reconstruite) à Attigny où a habité le jeune André Dhôtel comporte une plaque commémorative.

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Albert Cim, le bibliophile barisien
André Dhôtel, écrivain du merveilleux quotidien
Gabriel Maurière, écrivain pédagogue
Louis Dumur, une plume au service de la France
Maurice Betz, un ami fidèle
Maurice Constantin-Weyer, l’esprit du Grand Nord
Maurice Renard, théoricien du merveilleux-scientifique
Michel Caffier, un lorrain de cœur
Michel Louyot, un grand connaisseur de l’Est
Paule Régnier, célébrité oubliée
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